| Chapitre 2Mongolie - Transsibérien   Un écrin de steppes de forêts, de montagnes 
	reculées et de plaines arides. On y voyage des jours entiers sans croiser 
	quiconque. Les distances immenses de ce plateau d'altitude, 
	on peut voir des antilopes, des loups, des chevaux en liberté, des yacks, 
	des chameaux, des lacs par centaines, des villages isolés, de chaleureux 
	campements de yourtes, la taïga sibérienne et le désert de Gobi.  Le soldat à louer abaissa son bonnet, la cagoule 
	dissimulais un visage inexpressif...Le russe était réputé patient. Seul le cahotement régulier du train dénudé de 
	tout conforts civilisés se faisais bruyamment entendre.  Le sas de l'étroite cabine s'ouvra doucement, une 
	avalanche de flashs suivi de détonations étouffée...surgirent dans la 
	pénombre.  L'épaisse vitre perforée laissa s'engouffrer un 
	air glacé, les rideaux paniquèrent ballottés en tout sens par le sifflement 
	rageur du vent. Le vestibule était désormais engager dans un chaos 
	indescriptible.  Un juron étouffé en langue slave, il referma 
	vigoureusement la porte branlante s'aidant de l'arme d'épaule soviétique. La 
	pièce était vide hormis une multitude d'impacts fumants, le contrat n'étais 
	pas à l'endroit indiqué. Kurtis Trent se leva et tira d'un geste brusque ! La chasse d'eau gargouilla bruyamment. Pensif, il 
	se rhabilla et se nettoya brièvement les mains à l'eau insalubre du lavabo 
	décrépit. Il tressaillit vivement, sa profonde blessure 
	n'avais pas encore tout à fait cicatrisé. Sa protection balistique dissimulé 
	sous ses vêtements lui avais sauvé la vie.La puissance du coup avais totalement broyé une dizaine de couches de 
	spectra réputé plus consistant que l'acier et sérieusement labourés sa 
	chair.
 - Cette odeur, ça empeste la poudre pyroxylé.  Il se glissa sans bruit près l'interstice de 
	l'ouverture et dégaina habilement son arme près à ouvrir le feu à hauteur 
	des genoux. La porte s'ouvrit en grinçant révélant une femme 
	âgé roulant de grand yeux effrayés. Un homme encagoulé à la carrure imposante était à 
	l'extrémité du couloir. Le canon chromé d'un Kalashnikov. A suivre... |